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..Pêches de mes Truites...

La loi et la pêche...

"Sur un cours d'eau non domanial, donc privé, le droit de pêche, sauf acte contraire (bail à une société par ex.) appartient exclusivement au propriétaire. Le droit de pêcher étant représenté par le paiement d'une carte de pêche, de même pour le propriétaire.

Si cette rivière n'est pas classée dans le domaine fluvial public, et si aucun bail n'a été accordé à une société de pêche, non seulement le propriétaire peut interdire l'accès des berges aux pêcheurs, et aussi à quiconque, mais il peut également clôturer jusqu'au bord de rive, et interdire la pêche ; les pêcheurs ne pourront pas non plus pêcher en marchant dans l'eau.

Dans l'hypothèse où le propriétaire aura laissé les pêcheurs pratiquer le long de la berge sans rien dire, et qu'il compterait en reprendre l'usage exlusif, il doit envoyer une lettre recommandée avec accusé de réception au président de la société de pêche locale pour le lui signifier. Il doit aussi y joindre un extrait cadastral en surlignant la berge concernée. Le président de la société aura alors l'obligation de signaler à ses adhérents qu'ils ne peuvent plus pénétrer chez lui ni y pêcher.

Lorsqu'un propriétaire riverain n'entretient pas ses berges, et que ceci est fait par une collectivité publique ou un organisme en émanant, la récente loi sur l'eau (et les milieux aquatiques...) fait cèder ipso facto un droit de pêche à la société de pêche locale pour une durée de 5 ans."


La Truite 2020 :

 

Une année encore tronquée ; par le confinement cette fois-ci, mais de belles surprises sont au rendez-vous en ce mois de mai !
Cette année, comme j'ai cassé ma canne à fil intérieur, j'ai une canne Grauvell Tartan 39C donc pas très longue (3,90m), très similaire à une canne conçue pour la pêche "à l'anglaise" à la différence de son porte-moulinet à bagues préformées qui est ajustable sur toute la longueur du manche en liège. Elle est suffisamment nerveuse et très résistante aux chocs que l'on peut prendre lorsque l'on s'accorche au fond ou dans les branchages. Et un moulinet Zebco 44 Classic (capoté et à tambour fixe) avec un frein d'une bonne précision, qui me permet de lutter contre "la grosse" sans décrocher ni casser !!
Toujours au "toc" et au Ver de fumier (entre 5 et 8cm), j'ai monté des hameçons de 8 fins et mi-longs sur un 12/100 en fluorocarbone (100%)... Mon corps de ligne oscille entre un 14/100 et un 26/100 pour être plus fort que le bas-de-ligne en fluoro, histoire de casser au niveau du bas de ligne et pas au-dessus !

J'ai aussi commencé à pêcher "à la mouche". D'abord en utilisant ma canne au "toc" en projetant la mouche "à l'arbalette" (comme on peut le faire avec un ver, mais le ver subit trop rapidement les efforts de la tension). Puis en utilisant une vrai canne à mouche. J'ai une Markor Astoria à action parabolique (plus souple) de 9" (~2,74m) DT4-DT6, sur laquelle j'utilise une "soie" DTF6 (DT : inversable en fonction de l'usure ; F : flottante) de 100" (~30,5m), sur un moulinet à retour automatique Air Cel Supreme sans "backline" (puisque je ne pêche quasiment qu'en petite rivière et donc sans gros poissons de compétition qui nécessiteraient une "backline" d'environ 50m pour répondre aux longues attaques sans casser et un moulinet adapté). J'ai opté pour un bas-de-ligne "tissé" qui se termine en pré-pointe de 16/100-14/100 ; j'obtiens environ 4m de bas de ligne avec une pointe de 1m en 12/100. Je n'utilise surtout pas de fluorocarbone parce que les nœuds entre les portions de nylon doivent rester les plus petits possibles et ne doivent pas "glisser". Le bas-de-ligne "tissé" permet un posé "facile" ou équilibré, surtout quand il s'agit de passer entre des branches...
En général, plus on pêche fin, moins la ligne est visible par les poissons, surtout lorsque l'eau est claire ; un pêcheur "à la mouche" choisira parfois du 6/100 à l'hameçon, pour préserver la finesse de la portion de ligne précédente, et les précédentes (mode "queue de rat"), mais tout dépend du type de mouche qu'il choisit.

Une petite épuisette raquette dans le dos pour éviter de casser ou rater le poisson à ses pieds, et une paire de cuissardes ou de waders si l'eau est grosse, qui permettent -au cas où- de traverser le cours d'eau ou pêcher au milieu ; ça rend souvent plus simple la pêche à la mouche, achèvent ma panoplie du "truiteur" !

Voilà pour les caractéristiques techniques !

Un coin de la Creuse en 1ère catégorie (petit débit) :

Un autre coin de la Creuse en 1ère catégorie (grand débit) :

A part quelques Perches, Chevesnes et Gardons, je me suis fait surprendre par un Vairon :

Par une Ablette, aussi, sur une mouche "fourmi ailée" :

Par un Chabot, encore, sur la Rozeille :

 

J'ai fait cette belle prise de 32cm, qui ressemble plus à un petit Saumon qu'à une Arc-en-ciel des lâchers de 2017 et 2018 et qui aurait perdu toutes ses couleurs :

 

Un florilège de Truitelles fait que je remets à l'eau beaucoup de mes prises ; elles sont moins craintives que les grosses et sûrement plus actives dans les nombreux petits remous que la Creuse compte en amont du barrage des Combes.

Celle-ci en amont de la Vienne, à la mouche sèche :

 

Prises de l'année :

Les Fario "lâchées" :

On peut les cuisiner !

Celle-ci, de 27,5cm, prise à la mouche "parachute" noire "vision" (du fait du flotteur en mousse, jaune en l'occurence, qui la rend insubmersible et visible dans toutes les situations !) :

Celle-là, de 28,5cm, prise à la sortie d'un "vortex" dans un virage de la Creuse :

Les Fario "sauvages" :

Dont cette beauté de 22cm, toute dorée et noire :

Cette 20,5cm que j'ai conservée à contre-cœur parce que "mal piquée" ; même si, en amont du Pont Roby, elle est "maillée" :

Les Arc-en-ciel :

Les belles, comme cette saumonnée de 31cm, mordent très bien au gros ver "Cul-plat" bien rosé (style "squirmy worm") :

Une autre, de 35cm, que je traquais (depuis une petite semaine et sur 500m de rivière) pour m'avoir filée entre les doigts en cassant à l'hameçon :

Une monstrueuse de 60cm, prise au "streamer" sur la zone surdensitaire de graciation ("no-kill") de Bugeat (Vézère) :

Mes plus belles prises :

Une Fario "lâchée" de 30cm en guise de trophée :

Une Arc-en-ciel saumonnée de 37cm, prise une première fois courant mars, mais qui s'était décrochée - surpris par son poids ! - et que j'ai retrouvée à plusieurs virages en amont ce 1er juin :

Une Fario "sauvage" de 24cm pêchée à la mouche sèche, dans une partie impraticable de la Creuse, en amont du Pont Roby :

 


La Truite en 2019 :

 

Avec une canne Garbolino Aumance à "fil intérieur" de 3,80m, je pars à la pêche au "toc". J'ai un petit moulinet à tambour mobile qui donne bien 100m de fil en 14/100, et un bas de ligne 10 ou 12/100 avec un hameçon de 6. J'ai collé deux petits plombs à 5cm de l'hameçon histoire que le fil se tende en se dévidant du moulinet sans trop ralentir, comme ça je peux jeter à 10 ou 15m...
J'ai une petite boîte de vers de terre ou de fumier, entre le "cul-plat" (ou tête noire) de 15cm et le ver de fumier de 5cm. Avec 30 vers, je suis sûr de pouvoir pêcher 4 heures. Je prévois aussi de casser plusieurs fois, donc : une petite boîte de plombs, du fil et une petite dizaine d'hameçons. Avec un dégorgeoir -au cas où-, une pince-ciseaux et un briquet, je suis paré !
Je choisis un pont pour démarrer la pêche et je lance devant une pierre puis sur ses côtés. Je lance dans un remous ou à la queue d'un courant, d'une cascade, toujours en remontant (sauf cas particuliers : courant trop fort ou abords trop compliqués).

Je tombe parfois sur un gardon :

Les mégots vont dans la poche de derrière !...

 

Mais je surprends parfois de belles petite truites :

Une sauvage (Fario) et une lachée (hybride ?) ; les dorures de la sauvage rutilent !!

Lesquelles sont lâchées, sauvages, Fario, hybride ?!?..
..à discrétion mais il n'en reste plus beaucoup sinon des "guenilles" de la Creuse à la Rozeille...

Deux arc-en-ciel lâchées un ou deux ans plus tôt dans la Creuse :

Une grosse mère - malheureusement mais en fin de saison - qui a "engammé" un "cul-plat" de 20cm !

Tout au long de la saison, les cours d'eau changent, se tarissent, se gonflent, dévient et s'obstruent avec des troncs, des branches.. Et tout ça modifie la pêche : on change les plombs pour une chevrotine en cas de fort courant ; et si le courant est vraiment très fort, on peut rajouter un bout de corps de ligne d'un mètre, entre deux émerillons, plombé régulièrement de plus en plus petit en descendant vers le bas de ligne raccourci à 6 ou 7cm ; si le courant se calme voire devient vraiment faible, on les enlève entièrement pour que le ver donne la sensation de flotter ; plus le niveau baisse, moins on marche dans le lit de la rivière, ou que rarement, afin de protéger la faune qui s'abriterait sous les pierres, etc.

Parfois obligé d'escalader un bout de montagne et passer devant une grotte..

Parfois un concours ou une pêche en étang, avec les copains ! :D

Des sortes de "clichés" que la nature offre par endroits...

A.D

 

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